Douce France

De la pauvreté d’une Nation…

 

Et pas le moindre  « j’ai faim » à l’horizon pour réguler et moraliser les finances régaliennes….En absence de contrepouvoir il faut donc croire que dépenser impunément et inconsidérément de l’argent gagné par d’autres  relève chez les jacobins planificateurs d’un plan hautement stratégique et d’une vision somme toute d’avenir empruntant parfois les routes tortueuses du passé…Les générations futures apprécieront…

 EN SUIVANT ET POUR PLUS D’INFOS :

Le déficit public de la France
(Etat, sécurité sociale et collectivités
locales) a atteint 3,4% du
PIB en 2008 tandis que la dette
publique s’élevait à 68,0% du PIB,
contre 67,3% annoncé dans le
dernier collectif budgétaire, selon
une première évaluation publiée
mardi par l’Insee.
En 2008, le déficit public s’est dégradé
de 14,6 milliards d’euros
(2,7% du PIB en 2007). «Les administrations
centrales, en particulier
l’Etat, sont à l’origine de l’essentiel
de cette détérioration»,
relève l’Institut national de la
Statistique.
Faible progression
des recettes
La faible progression des recettes
publiques (+2,3%), plus lente
que celle des dépenses publiques
(+3,7%), conséquence de la crise
économique qui diminue les
rentrées fiscales et nécessite l’intervention
financière de l’Etat,
explique le creusement du déficit.
Les impôts sur les produits et la
production ont notamment progressé
très modérément (+0,9%),
souligne l’Insee. En particulier,
les recettes de TIPP (taxe intérieure
sur les produits pétroliers)
ont reculé, détaille l’Institut.
Le taux des prélèvements obligatoires
diminue de 0,4 point en
2008 (42,8% du PIB après 43,2%
en 2007) en raison de la faible
progression des impôts, souligne
l’Insee.
La dette publique s’est fortement
accrue fin 2008, progressant de
9,8% après +5,1% en 2007. Elle atteint
68,0% du PIB fin 2008, après
63,8% fin 2007. La contribution
de l’Etat à la dette publique a progressé
de 107,0 milliards d’euros,
une variation nettement plus
importante que son besoin de financement,
selon l’Insee.
La différence s’explique notamment
par le financement de la
Société de prise de participation
de l’Etat (SPPE), créée pour faire
face à la crise financière, et qui
s’est endettée à hauteur de 11,6
milliards d’euros.
La SPPE a souscrit dans le même
temps des titres émis par six établissements
bancaires français
pour 10,5 milliards d’euros et est
entrée pour le compte de l’Etat
au capital de la banque Dexia
pour 1,0 milliard d’euros, rappelle
l’Insee.
La hausse de la dette s’explique
aussi par la création de la Société
de financement de l’économie
française (SFEF), qui s’est endettée
en 2008 pour 13 milliards
d’euros dans le cadre du plan de
relance.
Sous l’effet de ce plan, le déficit
et la dette devraient s’envoler
cette année pour atteindre respectivement
5,6% du PIB et
73,9% du PIB, selon les dernières
prévisions du gouvernement.
Le Pacte de stabilité européen limite
en principe à 3% le déficit
public annuel des Etats. Mais la
Commission européenne a décidé
de donner à la France un répit
de près de trois ans, jusqu’en
2012, pour le ramener sous la limite
de 3,0%.
Le délai pourra même être modifié
en cours de route, si la récession
s’avérait plus sévère que
prévu.

afp 1/4/09

 

 Et bien sur toujours hélas d’actualité mon billet :

Le petit Nicolas comptes et légendes

http://leblogalupus.com/2009/03/28/le-petit-nicolas-comptes-et-legendes/

 

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La France championne du Monde de la pression fiscale

La France championne du monde des impôts

Créé le 02/04/09 à 16h44  

La France est le pays du monde où la pression fiscale est la plus lourde, selon le classement du magazine Forbes Asia, paru jeudi. Pour payer le moins d’impôts, mieux vaut s’installer au Qatar.

 

La France arrive en tête du classement 2009 de la pression fiscale établi par le magazine Forbes, comparant les régimes fiscaux de 50 pays du monde. L’Hexagone est considéré comme le pays ayant le régime fiscal le moins accueillant. L’impôt sur les sociétés y atteint 34,4%, l’impôt sur le revenu 52,1%, les charges patronales 45%, les charges salariales 14% et la TVA 19,6%, détaille l’enquête de Forbes. Huit des dix pays du monde ayant une lourde pression fiscale sont des Etats européens.

A l’inverse, l’émirat du Qatar, qui lève uniquement un impôt sur les sociétés, est le pays jugé le plus accueillant du monde, talonné par les Emirats Arabes Unis qui ne prélèvent que des contributions pour la sécurité sociale.

Le magazine Forbes calcule chaque année le niveau de pression fiscale en additionnant les impôts sur les sociétés et sur le revenu, les charges patronales et salariales et la taxe sur la valeur ajoutée. Le total est censé déterminer si le pays a plutôt tendance à attirer ou à faire fuire talents et capitaux.

L’enquète de Forbes :

http://www.forbes.com/global/2009/0413/034-tax-misery-reform-index.html

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